La rentrée 2009 est chargée. Un peu de pub pour le dernier N° de la revue Géographie et Cultures, revue de géographie culturelle fondée par Paul Claval au tout début des années 1990. Cette dernière est particulièrement pertinente puisqu’elle entend faire entrer dans le champ de la géographie française les études culturelles anglo-saxonnes. Dit en 2009 cela prête à sourire, mais ce n’était pas un fait acquis au moment où la revue fut créée. Ce N° intitulé « Entrechocs culturels. Espaces et tensions sociétales », « prend appui sur la distinction entre « choc culturel » et « choc des cultures », deux archétypes construits qui servent de grille d’interprétation aux rapports interculturels. Le premier serait positif, et débouche sur la relativisation de sa propre culture par rapport à celle de l’autre, alors que le second, négatif, mène à la fermeture, voire au repli sur soi et même à l’affrontement. Ces contributions abordent des cas variés : une plage pluriculturelle, les églises mondialisantes, le corps des femmes à Mayotte, la cartographie des religions, un monde imaginaire, celui d’Harry Potter… ».
Mon article porte sur les évangéliques et les pentecôtistes et leurs relations avec le processus de mondialisation. Il a été écrit il y a près de 2 ans alors même que je finissais mon M2 et que j’allais débuter ma thèse. Ce texte n’avait pas vocation à devenir un article, mais Sébastien Fath, lecteur attentif, m’a encouragé à le retravailler et le proposer à une revue. Une des idées fortes du texte repose sur la tension entre le local et le global qui est très présente dans les courants évangéliques et pentecôtistes actuels. A la fois une volonté de dépasser des cultures et des espaces particuliers, et en même temps cet attachement à des lieux et des communautés locales. Lors de mon année de M2, alors que je découvrais l’univers (passionnant) des évangéliques et des pentecôtistes, j’avais été frappé par l’affirmation parfois infondée d’une inéluctable déterritorialisation du religieux et la mise en place de communautés virtuelles (bref, les bonnes vieilles « communautés imaginées » de Benedict Anderson). Ce texte venait justement interroger cette hypothèse pour en proposer une autre : n’y a-t-il pas plutôt des processus de recompositions locales qui incluent de nouvelles formes de territorialisation du religieux en général, et des évangéliques en particulier.
Si je devais retravailler cet article j’y inclurais une discussion du livre d’Olivier Roy La Sainte ignorance qui, me semble-t-il (c’est mon blog, donc je me permets toutes les audaces…) fait une lecture un peu rapide du processus de déterritorialisation du religieux et du succès évangélique et pentecôtiste.
Si vous les demandez gentiment, je peux même vous faire parvenir l’article.
Je vous demande très gentiment de me faire parvenir votre article qui m’intéresse grandement.
Un Panpan parmi tant d’autres
Serge
A mon tour de vous demander gentiment de me faire parvenir votre article. Si l’invitation à l’obtenir tiens toujours…
merci d’avance
Thibaud
je suis très intéressée par vos travaux aussi
ça vous dérange pas de m’envoyer un exemplaire
🙂
c